Réincarnation et avortement

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Lorsqu’on aborde le sujet de l’avortement, on a généralement 2 camps qui s’oppose. Les “pour” qui disent que la femme à le droit de choisir et les “contre” qui disent que l’avortement est un meurtre qui supprime une vie. Ces 2 camps se posent et s’affrontent ainsi selon leurs propres idéaux, valeurs et convictions respectives.

Ici, on ne va pas prendre partie pour l’un des 2 camps , mais seulement les renvoyer dos à dos et les laisser dans leurs petites guéguerres sur la planète des singes pour prendre une troisième voie en prenant en compte le cycle naturel des nidations (réincarnations). Sachons regarder au-delà des apparences et nous détacher du formatage idéologique, spirituel et religieux acquit depuis fort longtemps.

D’abord qu’est-ce que l’avortement?

L’avortement du latin abortus de ab « l’éloignement, la séparation » et « ortare » naitre que l’on peut littéralement traduire par éloigner de la naissance définit l’action et l’énergie générant l’interruption du processus de la mise à jour du zygote (l’ovocyte fécondé).

Pour comprendre l’avortement, il faut d’abord bien différencier la vie de ses formes.

La vie est la manifestation d’une énergie consciente et intelligente alors que les formes de vie, (c’est-à-dire les organismes unicellulaires et pluricellulaires) accueillant cette dernière n’en sont que la traduction et la manifestation dans la matérialité.

L’avortement n’élimine pas la vie qui est la manifestation de l’ énergie, mais seulement son réceptacle

Ainsi, lorsqu’il y a avortement, la force de vie ne meurt pas. Mais part tout simplement exister ailleurs. De ce fait, seul le réceptacle se dévitalise pour ensuite devenir un déchet biologique qui sera recyclé par la nature.

A partir de là, il faut savoir que certaines consciences n’ont parfois besoin que de quelques semaines d’incarnation

Certaines consciences n’ont parfois besoin que de quelques semaines d’incarnation pour expérimenter un aspect spécifique de la réalité physique avant de pouvoir passer à une autre  nidation/incarnation vécue plus en profondeur et donc, d’une durée plus longue. 

Ainsi, elles nident et se réincarnent dans un fœtus tout en sachant parfaitement que ce dernier va être avorté. Car c’est justement ce dont elles ont besoin pour cette expérience–ci avant de continuer leurs chemin de vie dans une nouvelle incarnation.

Dès lors en condamnant et en interdisant l’avortement au nom de principes idéologiques, spirituels ou religieux, on prive la conscience/force de vie de chemins d’expériences nécessaires à son évolution future dans le cosmos.

Les gens contre l’avortement s’arrêtent aux apparences tout en étant soit dans la croyance soit dans l’émotionnel voir dans les deux. Ce qui limite leurs perceptions de ce qui se passe réellement et donc, les empêchent de voir au-delà en prenant en compte la suite. C’est à dire prendre en compte le schéma évolutif de la conscience avec la nidation (la réincarnation) et ses besoins.

Enfin, il ne faut pas oublier non plus que la nature provoque elle-même des avortements !

C’est ce que l’on appelle des avortements spontanés ou dit communément  « faire une fausse couche ». Lorsqu’on sait tous cela, on prend alors conscience que condamner l’avortement sur des bases de croyance/valeur et non sur la connaissance de l’expérience est un non-sens en soi.

Il y a également une invention de l’égo humain qui veut que l’homme ou la femme qui nait devrait forcement vivre très très longtemps jusqu’à 100 ans et plus. Sinon c’est un malheur, c’est injuste, bla bla bla.

Cette invention constitue une croyance limitative qui n’a pas de sens lorsqu’on prend en compte le cycle des réincarnations. Car nous utilisons seulement un corps humain le temps que nous en avons besoin pour nos réalisations et apprentissages terrestres. Après on s’en débarrasse comme un vêtement à travers sa dévitalisation (sa mort) pour continuer notre vie ailleurs.

Seule exception: lorsque le temps pour tout faire vient à manquer où là on peut effectivement travailler au ralentissement du vieillissement.

La réalité est qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise durée de vie

Les gens ne partent jamais trop tôt ni jamais trop tard, mais seulement au moment ou leurs consciences a fait ce qu’elle devait faire selon son choix d’incarnation. Une fois qu’ils n’ont plus rien à faire ici, ils repartent pour continuer leurs chemins de vie ailleurs. Et cela sans qu’il n’y ait de limite d’age! De ce fait, le réceptacle de vie peut se dévitaliser (mourir) au stade de fœtus, à la naissance voir peu de temps après. Comme il peut se développer puis se dévitaliser à l’age de l’enfance, l’adolescence, adulte jeune ou vieux selon le temps nécessaire à l’accomplissement de sa Moira. Il n’y a rien de triste ici, puisque ce qui fait l’être, sa force de vie continuera d’exister ailleurs dans le cosmos. Le corps biologique n’est pas la conscience (l’âme) n’en déplaise aux adaptes du tout-matérialisme.

Tous cela fait que le Shandarisme ne condamne pas l’avortement (position contre), mais il ne l’encourage pas non plus (position pour). Il laisse seulement les choix d’incarnation de la conscience ainsi que leurs temps d’incarnation suivre leurs cours. Dans ce sens, l’avortement devient uniquement un instrument de transition entre la revitalisation et la dévitalisation du fœtus appliqué ou non selon les choix d’incarnation de la conscience.

Source: les enseignements shandariens

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