Conte Shandarien: Le cauchemars de François

Voici François, un homme qui pensait partir en croisade contre le Shandarisme et son cercle de Fraternité, mais qui à la place finira par combattre ses propres démons.

Es-ce une pure fiction ou une histoire inspirée de faits réels? On ne vous le dira pas. Laissant ainsi planer le doute et le mystère.

Attention, le conte qui suit est digne qu’un film d’horreur. Âmes sensibles s’abstenir si vous ne voulez pas cauchemarder cette nuit.

Le cauchemar de François

Tout commença avec un homme d’une quarantaine d’année que nous appellerons « François ». En surfant sur Internet, François tombe un jour sur l’un des sites du Shandarisme. Il est horrifié par la pensée shandarienne. Il retourne cela dans sa tête jusqu’à en faire une obsession dans laquelle il se mettra à haïr le Shandarisme. Considérant dès lors ce dernier comme une abomination du diable, une œuvre satanique. A tel point qu’il décide de partir en guerre contre la Fraternité.

Après plusieurs mois d’enquêtes et de recherches, il arrive à identifier plusieurs de nos frères dans la région d’Aix en Provence et se met à les suivre discrètement jusqu’à l’un de nos centres d’énergie. Ayant enfin localisé le centre, il va commencer sa petite guéguerre personnelle. Un soir, il se ramène avec 2 de ses amis voyous pour pénétrer par effraction dans le pavillon prêt à « casser du shandarien ».

Sauf que surprise ! Il y a personne. Mais où sont-ils passés?

Et là, ils vont commencer à voir des choses qui n’existent pas. Des choses qui vont leur faire perdre la tête. Le cauchemar de François a déjà commencé…

Après quelques minutes à tourner en rond dans le pavillon, ils se séparent chacun de leurs cotés pour explorer les pièces une à une. Puis François voit son premier Shandarien, lui saute dessus et le roue de coup jusqu’au sang. Une fois sa violence finie, il prend conscience que la personne à terre n’était pas un Shandarien, mais l’un de ses amis qu’il a royalement tabassé.

François est horrifié par son acte, il est déstabilisé quant il voit soudainement apparaître devant lui sa grand-mère décédée depuis 4 ans. «Tu es un mauvais garçon François, regarde ce que tu as fais ! Tu bruleras en enfer pour cela ! »

D’un seul coup, il voit ses jambes prendre feux, comme une combustion spontanée.

François hurle de douleur, panique, court dans tout les sens, trébuche et tombe quant il prend à nouveau conscience que ses jambes ne sont pas en feu. Elles n’ont rien. Ne comprenant pas ce qui lui arrive, il se relève et commence vraiment à avoir peur.

François décide alors de prendre la fuite, il veut sortir au plus vite de cette « maison du diable », mais il n’y arrive pas. Il est tout à coup paralysé. Il crie à l’aide, mais il n’arrive à émettre aucun son. Qu’est-ce qui lui arrive? Rien de ce qui se passe ici n’est normal.

Puis d’un seul coup, sa perception de la réalité change et devient comme onirique. Phénomène que l’on appelle également « un facteur Oz » dans le milieu ufologique.

Et là, le décors change du tout au tout. Il se retrouve dans un pré fleuri en plein jour. Est-il en train d’halluciner? Toujours paralysé, François voit alors une femme apparaître à quelques mètres de lui. Grande, mince en robe longue rouge portant un masque, c’est une hôtesse shandarienne. Elle est accompagnée par d’autres Shandariens en robe noire encapuchonnée. Ils sont là, ils sont venus le chercher. François croit que sa dernière heure est arrivée et commence à regretter sa croisade anti-shandarienne. Tachycardie, hyperventilation, tremblements, bouffée de chaleur, les réactions physiologiques de ce dernier montrent qu’il n’est vraiment pas bien à ce moment là. François est dans un état de stress intense.

L’hôtesse s’approche de lui, le regarde droit dans les yeux, elle semble pouvoir lire dans ses pensées les plus refoulées et secrètes.

Puis elle lui touche le front avec l’index de sa longue et fine main. François revoit alors dans son esprit les images de toutes ses propres peurs, angoisses et culpabilités passées. Ce qui le choquera et le mettra sans dessus dessous. Sous la pression, il finit par craquer et s’effondre psychologiquement. Eh oui, les grosses brutes sont souvent les plus faibles!

De son coté, l’autre ami de François entend des rires de femmes et voit passer en courant devant lui 2 Shandariennes entièrement nues. Oh le petit pervers, il leur court après jusque dans une chambre. Et là personne ! C’est quoi ce délire ? Il les a pourtant vu entrer. Puis il entend une voix d’enfant l’appeler « papa, papa je suis là ».

Il se retourne et voit son propre fils de 6 ans dans la chambre.

-Mais qu’est-ce que tu fous ici ?
-C’est maman qui m’a amener
-Elle est ou maman ?
-Derrière toi!!!

Il se retourne et voit la mère de son fils morte, se balançant sur une corde le visage tuméfié, à poils le corps ensanglanté. Affolé, il prend son fils par la main pour s’enfuir. Quand il prend conscience dans le couloir que son fils à lui aussi disparu.

La peur au ventre, il retourne alors dans la chambre rechercher son fils pensant qu’il s’y est trouve encore. Sauf que la chambre est vide. A-t-il halluciné? Devient-il fou?

Alors entre dans la chambre 3 Shandariens toujours vêtus d’une robe noire encapuchonnée.

Comme François, il se retrouve lui aussi paralysé. Alors l’un des 3 Shandariens encapuchonnés s’avance vers lui, le regarde droit dans les yeux et là, idem! L’ami de François voit quelque chose dans son esprit qui le terrifie. Il hurle de terreur, mais n’arrive pas à crier, tremblant comme une feuille malgré la paralysie, ce dernier finira quand même par pisser dans son froc les larmes aux yeux.

Enfin, le premier ami de François, tabassé par erreur par ce dernier se réveille complètement sonné, le visage en sang. Quant il voit se pencher sur lui « Jésus » avec des Shandariens toujours en robe noire encapuchonnée. Veuillez noter que le type est croyant.

-Jésus c’est toi?
-Oui, c’est moi, Jésus de Nazareth
-C’est qui eux?
-Mes nouveaux apôtres
-???
-Je viens te faire voir ton avenir

Puis Jésus lui toucha le front avec l’index de sa main. Et là comme pour les 2 autres, le même scénario se reproduit. Mais la pression psychologique étant trop forte et déjà affaiblit par le précédent passage à tabac de son ami, il finira par faire un malaise vagal.

Maintenant que s’est-il réellement passé ?

François et ses amis scélérats n’ont pas vraiment fait d’expériences paranormales ou surnaturelles et ils n’ont pas été non plus victimes d’influence satanique ou d’un quelconque esprit frappeur – un poltergeist. Ce n’était pas non plus Jésus qui était là. En fait, rien de tout cela ne s’est réellement passé ! Ils ont seulement vécus le pouvoir d’une télépsychie dite « de niveau supérieur ». Un pouvoir télépsychique qui a créé dans leurs têtes des hallucinations aussi vraies que la réalité mettant à rude épreuve leurs 5 sens.

Ils ne se sont donc pas bagarrés contre le Shandarisme, comme ils le planifiaient, mais contre eux-mêmes.

Souvenez-vous : nous sommes notre pire ennemi. En pénétrant par effraction dans ce pavillon, ce centre d’énergie, ils pensaient détruire le Shandarisme alors qu’au final, ils se sont mit à combattre leurs propres démons intérieurs que sont leurs peurs, leurs angoisses, leurs culpabilités et leurs doutes.

Comment ont-ils tous finis dans l’histoire?

Ces 3 voyous se sont réveillés dans les bois. Mais ils ne pouvaient se souvenir de l’adresse exacte du pavillon. Comme si cette information avait été effacée de leurs mémoires. Suite a cette « expérience », François a fait un pétage de plomb royal, dépression nerveuse, tentative de suicide et pour finir un séjour en psychiatrie. Il a dit aux médecins de l’hôpital que cette nuit là, il avait rencontré le diable. Mais qu’il ne rappelait plus pourquoi ça. Quand à ses comparses, traumatisés par ce qui leurs était arrivés, ils n’ont plus jamais voulu en reparler ni avoir affaire de nouveau au Shandarisme.

Avis à tous ceux et celles qui rêvent de détruire les Shandariens:

Prenez garde à ce que vos pensées, car vous ne savez pas contre qui ni contre quoi vous allez devoir réellement vous battre, ni si vous ressortirez indemne de cette… expérience.